Nous revendiquons :
• la fin de la précarité qui touche aussi bien les personnels que les étudiant·e·s et notamment, pour ces dernier·e·s, la création d’un revenu étudiant permettant de se consacrer pleinement à ses études et d’éviter les petits boulots ;
• l’égalité de traitement et de considération de tous les personnels et étudiant·e·s.
En conséquence, nous agirons pour :
• une gestion des personnels fondée sur une politique volontariste de titularisation des contractuel·les, de soutien à l’évolution de la carrière des agents titulaires comme des contractuels et de diminution drastique du recours aux vacataires, avec notamment la transformation des vacataires étudiant·e·s et doctorant·e·s en contractuel·le·s, à l’image de ce que pratiquent d’autres universités, permettant de leur garantir un revenu mensuel et des droits sociaux (chômage, maladie…) ;
• le développement des coopérations, des mobilités et des initiatives à l’égard des pays dits en développement ou confrontés à des crises ;
• promouvoir un véritable « statut de l’étudiant·e en exil » : les étudiant·e·s exilé·e·s inscrit·e·s à l’Université de Lille qui, toutes et tous, qu’ils soient réfugiés statutaires, demandeurs d’asile, sous protection subsidiaire, débouté·e·s ou sous le coup des accords de Dublin ont besoin d’une situation stable pour étudier ;
• développer les actions sociales et culturelles à l’initiative des personnels ;
• traduire en mesures concrètes la lutte contre les discriminations à l’université, notamment en généralisant et en reconnaissant des statuts de référent·e·s sur le terrain ainsi qu’en multipliant les temps de formation pour les personnels, les étudiant·e·s et leurs associations, temps confiés à des associations agréés et étendus à l’ensemble des discriminations (sexisme, racisme, homophobie, transphobie, handiphobie…) ;
• offrir des conditions de travail, d’études et de recherche qui respectent le temps dédié à la vie personnelle ;
• une politique ambitieuse en matière d’environnement, incluant un débat général sur le coût écologique de nos pratiques professionnelles et sur l’aménagement de nos campus ;
• une amélioration de l’accueil des personnels et étudiant·e·s en situation de handicap, notamment en intégrant davantage cette question lors de l’aménagement des campus, en poursuivant le développement de la formation des équipes pédagogiques et des services administratifs et en renforçant le rôle et la reconnaissance des référent·e·s handicap.