Nous revendiquons :
• la création massive de postes de titulaires ;
• l’augmentation des moyens alloués aux universités pour la recherche ;
• un fonctionnement coopératif des équipes de recherche contre la course à l’échalote des IDEX, LABEX et autres financements (ANR, ERC…) qui engendrent précarité, souffrance au travail et démotivation ;
• un soutien aux jeunes chercheur·e·s face à la précarité ;
• la fin des évaluations multiples et incessantes, comme celles de l’HCERES, destinées à aiguiser les concurrences à tous niveaux ;
• la fin d’un suivi de carrière transformé en sanctions pour les EC ;
Nous agirons localement :
• pour redistribuer à l’ensemble des unités de recherche les fonds dédiés aux Hubs de l’I-site ;
• pour une clé de répartition des moyens récurrents entre unités de recherche qui ne soit pas la simple reconduction des inégalités ;
• pour une politique d’intégration et de soutien aux doctorant·e·s pour qu’ils et elles ne jonglent plus entre les financements pour terminer leur thèse, soient exonéré·e·s des droits d’inscription et disposent de bureaux, de matériel et de moyens financiers pour mener à bien leurs activités de recherche.
• pour préserver la diversité des domaines scientifiques de recherche et de formation;
• pour une formation doctorale de qualité pour tou·te·s : les écoles doctorales (ED) doivent disposer de moyens humains pour accompagner au mieux les doctorant·e·s et la mise en concurrence des ED via l’I-SITE doit cesser ;
• pour libérer du temps consacré à la recherche : conversion du montant des PEDR en quotas de CRCT, référentiel des activités des enseignants-chercheurs plus proche du temps réellement consommé ;
• pour une politique incitative à la reprise d’activité de recherche : plafonnement des heures complémentaires à 96 heures, campagne de CRCT dédiée ;
• pour le libre accès aux connaissances produites et pour un renforcement des engagements en faveur de la science ouverte et de la diffusion de la recherche vers le grand public ;
• pour mettre fin à la fondation de l’université de Lille, agence de moyens qui s’extrait du contrôle des personnels et usagers (multiplication des structures parallèles hors contrôle…)
• contre les chaires junior qui, en créant des « super-stars », dotées de financements spécifiques, augmentent les divisions et concurrences, sources de souffrance au travail dans les laboratoires.
• contre les recrutements sans qualification par le CNU, car nous voulons garantir le niveau scientifique des recrutements par l’avis d’une instance nationale extérieure à l’établissement et éviter le clientélisme local.